Un nouveau boulot commence, pour l'opération Batignolles - ça ne fait pas de mal de bosser un peu à Paris. Mais vif sentiment de dispersion. Saint-Étienne sur le feu (grosse pression pour écrire un livre en un mois, là-bas ils se demandent comment c'est possible; parfois moi aussi mais j'évite de le dire), Nantes toujours sur un coin de table (l'expo sur l'Ile à fignoler, un prochain numéro des Chroniques à projeter, mais tranquille jusqu'à l'automne), Malakoff en souffrance (à reprendre en août). Et Batignolles, nouveau dossier : faire le récit d'une démarche urbaine assez rare, l'organisation d'un atelier dans lequel travaillent ensemble les aménageurs, l'urbaniste en chef François Grether et la paysagiste Jacqueline Osty, cinq promoteurs et leurs onze architectes... Du ramdam en perspective, des débats intenses j'espère...Pour moi une occasion de me stimuler les neurones, avec en ligne de mire ces satanés questionnements sur la ville du 21e siècle (qui sera ou ne sera pas: à quelles conditions?) - comment l'imaginer durable, aimable, confortable??? Encore une fois prendre un bain d'optimisme pour réaffirmer l'avenir de la ville européenne, envers et contre tout.
Et pendant ce temps-là, mon cœur est ailleurs. Parce que toutes ces histoires, au fond, comptent pour rien alors que je pense à l'amant, je soupire et désire, rêve de tout ce temps à partager, à ses côtés. Un autre monde, où dire et faire l'amour serait bien plus important que travailler, bien plus important même que participer à la fabrication du monde futur (oups).
Comment je fais, pour me concentrer ?
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