lundi 15 octobre 2012

16 octobre - Celui qui le veut le plus

Ce serait quand même terrible, si Obama n'était pas réélu: un Mormon à la tête de l'Empire, autant dire aussi pire que le Born again Bush (et ce n'est pas peu dire). Alors je croise les doigts, comme des millions d'Européens qui de toutes façons préfèrent les Démocrates aux Républicains. Bon sang, Barack, ce second débat télévisé, ne va pas le planter comme tu as déjà raté le premier! 
Il l'a reconnu et s'en est moultes fois excusé, ce n'était pas son jour. Déstabilisé par les mensonges éhontés d'un ultra conservateur qui soudain la jouait bénin? Puni pour avoir imaginé que cette rencontre allait être "a piece of cake"? Ce coup-ci, fais pas le zouave: ne jamais sous-estimer son adversaire! Et ne pas hésiter à le maltraiter. Et ne pas craindre la mauvaise foi.
Amusant de comparer cette rencontre avec le débat Hollande - Sarkozy, résumé dans le livre de Éric Mandonnet et Ludovic Vigogne par le "ça m’emmerde, ce truc" que le sortant aurait dit à ses amis avant d'entrer sur le plateau: l'aveu vaut certitude d'échec, puisque ces combats dans l'arène télévision ont pour unique ambition réelle de départager les candidats sur leur désir d'être élu. Qui m'avait expliqué, il y a déjà un bail, comment toute élection se donne à celui qui veut le plus la  gagner? Depuis, cette règle ne me semble pas s’être démentie.

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