Quartier Malakoff, entre Loire et gare, en lutte contre les fatalités des grands ensembles : un beau projet de renouvellement urbain, sous l'influence de Gérard Penot, urbaniste extrême dans l'art du détail et le dialogue avec tous les "acteurs" de la ville ("acteurs", mot valise, terme consacré pour tenter de désigner la multiplicité sans fin de tous ceux qui interviennent dans le domaine urbain). Je prépare un livre sur l'histoire de ce quartier et de sa transformation, il faut donc y parler de rues et de ponts, de piscine et de collège, de bureaux et de commerces. Et bien sûr de logements. Il faut y donner la parole aux promoteurs, aux architectes, aux politiques, aux bailleurs sociaux, aux animateurs, aux enseignants, aux curés et aux imams... Et bien sûr aux habitants.
Loger, ça ne se dit plus: on parle d'habiter, c'est plus chic, intéressant, complexe. N'empêche, il est toujours question de résoudre des questions basiques: sur quelle surface vivre, avec quelle lumière et quelle vue, quel type de cuisine et quels rangements??? Des histoires d'ascenseur, de local poubelle (un mot qui va bientôt disparaître, au profit d'un plus seyant), d'isolation thermique... Et avec ça il faut réussir à faire de la ville, donc de l'architecture et de l'échange.
Rue du Cher, c'est un immeuble qui mélange des logements privés et sociaux, avec des vérandas - luxe d'espace, qui donne aux plus pauvres une pièce en plus ou un lieu de rangement, et aux autres une terrasse ou un salon de jardin... Une histoire qui a failli mal tourner alors que le promoteur (Oceanic) commençait le chantier sans avoir vendu assez d'appartements et que la crise lui tombait dessus, en 2008 : il a fallu que les architectes (DLW, jeune équipe nantaise), l'aménageur, l'urbaniste, se bagarrent pour que le programme ne soit pas méchamment déshabillé.
Loger, ça ne se dit plus: on parle d'habiter, c'est plus chic, intéressant, complexe. N'empêche, il est toujours question de résoudre des questions basiques: sur quelle surface vivre, avec quelle lumière et quelle vue, quel type de cuisine et quels rangements??? Des histoires d'ascenseur, de local poubelle (un mot qui va bientôt disparaître, au profit d'un plus seyant), d'isolation thermique... Et avec ça il faut réussir à faire de la ville, donc de l'architecture et de l'échange.
Rue du Cher, c'est un immeuble qui mélange des logements privés et sociaux, avec des vérandas - luxe d'espace, qui donne aux plus pauvres une pièce en plus ou un lieu de rangement, et aux autres une terrasse ou un salon de jardin... Une histoire qui a failli mal tourner alors que le promoteur (Oceanic) commençait le chantier sans avoir vendu assez d'appartements et que la crise lui tombait dessus, en 2008 : il a fallu que les architectes (DLW, jeune équipe nantaise), l'aménageur, l'urbaniste, se bagarrent pour que le programme ne soit pas méchamment déshabillé.
Les étoiles de Loire - DLW architectes - Chalmeau © |
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