Heureusement, il y a Roselyne Bachelot . Elle justifie l'absence de parlementaires dans la commission Jospin sur la rénovation de la vie politique : "On n'a jamais vu les dindes fêter Noël" (in Libération). L'humour de cette femme et son franc-parler restent des exceptions dans ce pays et c'est bien dommage.
Revitaliser la politique, la moraliser: ya le feu au lac, si on ne veut pas que les taux d'abstention atteignent les niveaux américains (supérieurs à 50%). Et si on espère que l'activité attire des gens intéressants et pas seulement intéressés. La commission va pas préconiser du révolutionnaire, faisons confiance à Lionel. Mais quand même interdire le cumul des mandats, c'est le minimum. Accepter une dose de proportionnelle? A partir du moment où on se prétend favorable à la démocratie, difficile de justifier l'exclusion des "petits" partis - le vrai problème, mais personne ne va le soulever, c'est admettre que les citoyens sont nécessairement crétins, peureux et méchants dans des proportions variables mais inévitables (de même qu'ils peuvent aussi être malins, cultivés et généreux...). Déontologie? Là, tout reste à faire.
Perso, j'en suis venue à croire qu'une mesure radicale assainirait réellement la vie politique et l'ouvrirait à beaucoup plus de représentants : non seulement limiter le nombre de mandats mais en limiter la durée : deux au maximum. Ça obligerait les élus convaincus à rechercher des alliés pour porter leurs projets, au lieu de faire de leur réélection l'enjeu majeur de leur politique.
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