vendredi 9 novembre 2012

10 novembre - Alléger

Marjolaine, ça se chante (qui se souvient de Francis Lemarque?). Ça me rappelle aussi l'amie d'enfance de Mathilde (qui se marie, bon sang, elles ont grandi, les petites). Mais bien sûr c'est THE rendez-vous bio, "incontournable" - il parait même que ça marche de mieux en mieux, qu'ils font des sous et tant mieux pour eux (ça suffit de s'offusquer, comme si seuls les vilains capitalistes avaient le droit d'en faire, des sous, mais il y a  les moins méchants capitalistes, ceux qui ont aussi un cœur à côté du portefeuille ou au moins un peu d'éthique). 
Pour moi, chaque année, une tradition - j'y allais déjà quand ils ont commencé, à la Bastille (encore un truc qui rajeunit pas: ils en sont à la 37e édition et moi j'étais peut-être bien là à la première, du temps où je bossais à AgriSept, à 22 ans). Et puis un plaisir. Retrouver mes dealers de confitures (ah, les délices cynorhodon, amélanchier, rhubarbe au fleurs de sureau de La Haie gourmande...) et de chocolat (Le Clos de l'Arche et son grand noir au citron: j'en trouve nulle part d'aussi bon; et le café? et des trucs bizarres comme la spiruline... ). Et de thé (La Route des comptoirs, du vert seulement, maintenant que j'ai plus droit au noir).
Pour le reste, je vais faire léger : j'ai plus droit au blé alors ça me supprime mes délicieuses galettes et le pâté végétal. Et puis faut que j'arrête de faire des provisions comme si j'allais manquer. J'en ai marre de remplir mes placards et d'y oublier les choses merveilleuses dont j'ai fait l'emplette sans besoin urgent. Assez d'accumuler. L'heure est plutôt à alléger l'environnement - surtout depuis que je pense sérieusement à déménager. Même si ça va pas se faire avant des mois, ma lenteur d'exécution dans les choses matérielles demande de commencer dès maintenant. Et de toutes façons ça peut pas faire de mal.

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