Ah, la fête de l'Huma... Images de foules, odeurs de frites, souvenir branlant, me voilà téléportée en... 1969. Ou 70? J'me souviens plus très bien. Je porte des cheveux longs, une jupe longue (ma foi, j'en porte toujours), un poncho que j'ai crocheté moi-même (oui oui, même ça). Je suis amoureuse de Mitia, lui sans doute aussi de moi, en tout cas nous nous désirons ardemment, nous sommes des gamins joyeux (après, ça va se gâter, triste). Ma première grande fête politique. Nous trainons nos guêtres entre les stands, essayons d'écouter de la musique (je ne me souviens plus qui jouait), cette foule est exténuante. Depuis, mon malaise quand il y a beaucoup de monde autour s'est plutôt renforcé, je peux vraiment paniquer si ça presse.
J'aime l'idée qu'il y avait cette année Patti Smith, la survivante, magnifique avec ses 66 ans. avec son livre Just Kids et son dernier album, profond, Banga, et tous ses projets. Elle incarne un des visages les plus vifs de l'artiste, dans le doute, l'ouverture, le travail, le déchirement. Aussi belle dans sa voix, ses photos, ses dessins. http://www.pattismith.net/
Patti Smith - Afp |
Il y avait aussi ce cher Méluche, de plus en plus coincé dans son costume radical: il n'a même pas eu accès à la Grande Scène du parc de la Courneuve, son heure de gloire est derrière lui.
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