Encore du sang, les horreurs s'accumulent. La guerre d'un clan contre un peuple, devenue guerre civile par la volonté même du dictateur et par le soutien de quelques amis puissants - la Russie d'abord. Maintenant le feu s'est abattu sur Daraya "berceau syrien de la non-violence" (selon un blog diffusé par Rue 89: Daraya, berceau syrien de la non-violence ). Daraya, une banlieue de Damas, attaquée selon la même procédure qu'ailleurs : pilonnage des quartiers puis ratissage par les soldats des lieux bombardés et liquidation systématique des populations à "châtier".
L'angoisse se diffuse autour et c'est bien là le terrible : la Jordanie appelle à l'aide, étouffée par les réfugiés. Et que va-t-il arriver au Liban, dont l'équilibre délicat n'a pas besoin d'être chahuté? Je pense à mon amie Myriam piégée là-bas. Comme quoi il ne faut pas toujours remettre à plus tard ce qui peut être fait aujourd'hui : est-ce que je vais regretter de ne pas lui avoir encore rendu visite?
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