Voilà, je touche le poteau. Dernières relectures, tentatives de donner une allure cohérente à la livraison, même s'il lui manque des pans entiers. J'ai fait ce que j'ai pu. L'emmerdant, c'est de partir sans pouvoir fermer le dossier dans ma tête. Et de devoir le reprendre au retour, au lieu d'en ouvrir un autre.
A chaque jour suffit sa peine (?).
Chercher mon amant à la gare marque le début des vacances - j'arrive pas à y croire, même pas à y penser. Peut-être ça me fout un peu les jetons: nos premières vacances ensemble, quelque chose d'officiel, et je crains de ne pas être prête. C'est une vieille histoire, ma difficulté à concilier l'engagement dans l'écriture d'un livre et l'attention amoureuse. Quelque chose comme l'impossible conciliation du masculin (Animus mobilisé pour travailler) et du féminin (Anima aimante). Cette contradiction, je l'ai expérimentée dès mon premier livre, qui engendra une rupture.
Déjà, il se plaint de ne plus me connaître tendre comme je l'ai été. Et si maintenant il était déçu que je ne sois pas assez mobilisée sur cet unique objet: lui? Oh non, pas à point!
Il en rit.
(pour de vrai?)
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