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| Puz/zle - photo : koenbroos |
Histoire de plonger tout de suite dans le grand bain, nous arrivons à Avignon juste à temps pour le Puz/zle de Cherkaoui. Bonheur de retrouver la carrière de Boulbon, lieu magique - il parait que d'année en année les blocs s'effritent, la scène s'élargit. Ma première fois là-bas, c'était pour le Mahâbhârata, inoubliable - rien que d'y penser une émotion dans la gorge - des lumières reviennent, un jeune homme s'avançant au devant du public (je crois bien que c'était Clovis Cornillac?), Sotigui Kouyate le grand noir maigre et Yoshi Oida le japonais rusé, géniaux tous les deux, Vittorio Mezzogiorno en Arjuna émouvant, Bénichou Khrisna parfait... Merde, il y a déjà des morts dans cette distribution.
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| Le Mahâbhârata : Yoshi Oida en noir et au fond Sotigui Kouyate |
Pas un hasard de retrouver cette année un spectacle mélange - Cherkaoui maître dans cet art-là. Ici il y a des chanteurs corses et une libanaise, un flutiste et percussionniste japonais. Et toujours la fluidité incroyable de cette danse.
Séduire mon homme, pour sa première virée avignonnaise, c'est l'objectif. Pour partager ce que j'aime tant. Pour y revenir. Pour être joyeux. Ce festival-là, c'est du spectacle au carré.
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