C'est mon grand stage annuel de bioénergie, toujours aux alentours du 14 juillet. Compliqué cette fois parce que le livre sur Saint-Étienne est loin d'être achevé. Embouteillage. Mais ça fait du bien de réintégrer son corps, ses émotions. Le plus dangereux dans ces charrettes de boulot, c'est le passage en force, mobilisation des énergies yang au détriment des yin, avec effet cocotte-minute: tout dans le mental, cœur déserté. Le monde tout autour perd de sa réalité. Sans doute ça vient de là, le sentiment de solitude, de mon incapacité à entrer en relation avec autrui - en particulier avec mon Autrui préféré. Je sais que je l'aime tendrement, j'entends son désir et sa nostalgie au téléphone, il me manque jusqu'au fond des tripes mais je n'arrive pas à lui parler vraiment, à l'écouter vraiment. C'est triste.
Au moins, dans le cocon du groupe bioénergie, dans l'exercice physique, je peux recontacter ce paquet en souffrance, réapprendre à écouter, à faire entrer le souffle.
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