"Journée mondiale de la population" : drôle d'intitulé... Qui n'ose pas parler de l'humanité? Ou comment réduire à des notions quantifiables les drames dont souffrent les êtres humains sur cette planète. Alors cette journée mondiale-là (il y en a tant, de quoi rigoler) concerne le monde entier: la première fois, le 11 juillet 1987, elle s'appelait "la Journée des cinq milliards". Nous sommes quasiment 6,8 milliards aujourd'hui - contre 1 milliard il y a deux siècles.
Depuis 1987, le sort des humains s'est-il amélioré? Sans doute, globalement. Mais certains sont plus égaux que d'autres, ici-bas. Souvent, je pense que ma première chance a été de naître ici, en Occident, dans un pays riche et civilisé. Et même, dans la vieille Europe plutôt qu'en Amérique. Cette chance, incommensurable, ne gomme pas les malheurs, les dommages subis (surtout pas se refaire le coup de "les petits Chinois meurent de faim" ni se culpabiliser). Mais elle relativise. Être née fille et pauvre en Afghanistan, en Inde, en Afrique du nord...
Thoraya Obaid, directrice de l'UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) rappelle, pour célébrer la journée mondiale 2011: "Chaque femme et chaque fille est un être humain unique et précieux, qui a
droit à jouir de chances égales et des droits de la personne
universellement reconnus, où qu'elle soit née et où qu'elle vive. Le
moment est venu de redoubler d'efforts pour placer l'égalité entre les
sexes au sommet de l'agenda international de la paix et du
développement."
Disappearing. By the photographer from Yemen Bouchra Almutawakel |
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