jeudi 26 avril 2012

27 avril - au poil, à poil

La guerre des poils est-elle vouée à une défaite sans cesse recommencée? Saisie par le doute (et l'avarice, faut reconnaître), j'ai attendu plusieurs années (et les magiques Groupon) avant de tenter l'expérience laser. Tchick, une tit' lumière éblouissante (faut porter des lunettes spéciales) et voilà le poil réduit à l'avortement. Un par un : faut être patiente (surtout si la bête résiste, exigeant plusieurs éradications). Et courageuse : la piqure brûle, ya des croûtes après, et même des risques de coups de soleil si on fait pas gaffe. 
Souffrir pour être belle?  Stupide! Et pourtant...  Sacrifier à la nécessité sociale? Connerie (j'ai doublement honte). Faire plaisir à mon homme? Encore ce qui se défend le mieux. Pourtant, il parait que les poils sont des créations magnifiques de la nature et que c'est bien dommage de s'en débarrasser (lire Une histoire naturelle du poil, de Claude Gudin). Sans compter qu'il y a même des hommes pour trouver ça sexy (http://blogs.rue89.com/des-oreilles-au-senegal/2012/03/03/poils-de-femmes-en-afrique-de-louest-beaucoup-trouvent-ca-sexy-0) mais je vais pas aller vivre au Sénégal pour autant.
Ces préoccupations de blonde (fausse, en plus) ont un air tristement futile? Hélas (gros soupir)... Je pourrais essayer de songer aux vrais cadavres qui jonchent la planète, un pour chaque brin sacrifié sur l'autel de la lissité. Mais ça ferait pervers.

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