Départ pour Israël, avec l'association de journalistes Ajibat : arrivée à 23h30 (si tout va bien), départ à 15heures et escale à Larnaca. Joli hasard, rencontrer à l'aéroport des amis, Franck et Évelyne, en partance pour Chypre...
L'étrangeté inévitable, c'est cette parenthèse dans l'espace-temps que créent les voyages par aéroplanes - se sentir entre-deux pendant toute une journée, puisque la préparation compte aussi, le stress d'être en retard, d'oublier quelque chose, de mal goupiller ma valise, d'avoir envoyé ma déclaration de TVA, réglé les soucis avec la banque, rédigé les compte-rendus des interviews de la semaine dernière, donné aux amis les places de théâtre pour les deux spectacles que je vais louper... Encombrement, bousculades.
Une fois dans le RER, alea jacta est, je n'ai plus qu'à me laisser porter. Penser à l'amant (mais pas trop), lui aussi est en train de voir du pays. Penser à profiter (surtout). Ces voyages de l'Ajibat sont toujours des beaux moments, qui me font regretter un peu (mais pas trop) la profession de journaliste: c'est la meilleure manière de découvrir un pays, en rencontrant des professionnels, en discutant de la construction des villes. Minimum de tourisme, sentiment de comprendre un peu plus intimement un pays, une culture...
Tenir ce blog sur le principe du jour d'avance va pas être commode en la circonstance - je risque de plutôt raconter le flux du jour. Pas grave.
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