Ya bien un moment où il faut sortir du bois - pas rassuré et pas rassurant, le voilà en rase campagne.
L'affolement continue à faire souffrir le camp du candidat sortant. Les dénégations qui s'empilent à droite pourraient faire rigoler mais l'ambiance générale me produit plutôt l'inverse: en période de flip mondial, un président qui flippe personnellement et qui appuie sur la corde dramatique du capitaine responsable dans la tempête, ça fabrique des effets contraires en pagaille.
A en croire les psys, les mammifères réagissent à la peur sur trois registres: la fuite, l'agressivité, la paralysie... Des populations entières se réfugient devant la télé et se shootent à tout ce qu'elles peuvent. Les plus toniques enflamment la rue ou menacent de couper des têtes. Les plus malheureux se terrent, on ne les voit même plus. La droite classique joue sur le premier peloton (le plus abondant, sans doute), les Le Pen sur le second (en essayant de faire basculer du côté des agressifs ceux qui ne votent pas).
Quand les politiques tripotent la fibre de la peur, ça me met en rage, puisqu'il est évident qu'il n'en sortira jamais rien de bon. Mon expérience personnelle : toute décision prise par la peur a des effets néfastes (et en plus ne résout rien).
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