Mardi gras sonne la fin des
festivités, derniers débordements avant l'entrée dans le carême. Chaque
année un moment particulier pour moi, qui ne suis guère religieuse mais
là je me sens en accord avec les rituels - qui ne
cachent pas leurs origines païennes. Toutes ces vieilles fêtes racontent
le mouvement des saisons et la peur antique que le soleil ne revienne
pas, ni la renaissance du printemps puis les moissons de l'été.
Carnaval,
moment d'inversion - quand les pauvres se déguisent en riches, les
hommes en femmes, les citoyens en animaux. Après, faut redevenir
raisonnable. J'aime dans le rituel chrétien l'idée d'un carême qui
nettoie - il y en a d'ailleurs dans toutes les religions, toutes les
"civilisations" (difficile d'employer le mot sans guillemets depuis que
Guéant lui a donné de nouvelles lettres de bassesse).
Il m'est arrivé d'engager différentes sortes de carême : pas de chocolat, pas de pensées négatives, pas de critiques contre les autres... Cette année, le régime est urgent: depuis Noël, je me trimbale avec une sensation d'encombrement, le foie HS, les excès s'accumulant. Et peu de courage pour perdre les kilos qui m'affectent le moral. Alors j'espère surfer sur cette vague collective du carême pour retrouver une hygiène de vie qui convienne mieux à mon foie, ma ligne, mon énergie. Et qui prépare le renouveau promis aux environs de Pâques (ouf, 47 jours à attendre).
Exemple, publié par Polka Magazine: la fête de
l'ours à Saint-Laurent-de-Cerdans
(Pyrénées-Orientales) rappelle l'époque où les jeunes hommes chassaient l'ours
au
printemps pour faire preuve de leur bravoure. Aujourd'hui c'est un habitant
qui se déguise en ours
avant de capturer une jeune fille, que les villageois délivrent.
(photo: Raymond Roig /AFP)
(photo: Raymond Roig /AFP)
Il m'est arrivé d'engager différentes sortes de carême : pas de chocolat, pas de pensées négatives, pas de critiques contre les autres... Cette année, le régime est urgent: depuis Noël, je me trimbale avec une sensation d'encombrement, le foie HS, les excès s'accumulant. Et peu de courage pour perdre les kilos qui m'affectent le moral. Alors j'espère surfer sur cette vague collective du carême pour retrouver une hygiène de vie qui convienne mieux à mon foie, ma ligne, mon énergie. Et qui prépare le renouveau promis aux environs de Pâques (ouf, 47 jours à attendre).
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