Encore la route vers Nantes, où je vais rester quasiment la semaine, boulot oblige. Mais sans rendez-vous avec l'amant. La vieille angoisse de solitude me reprend le cœur - du coup je me souviens qu'elle m'avait quittée. Faut se plonger dans l'ouvrage, pas trop pleurer. Penser à Stendhal lorsqu'il raconte l'arrestation de Fabrice Del Dongo : escorté dans la forteresse où il va être emprisonné, il croise la belle Clélia dont il tombe instantanément amoureux; l'esprit soudain occupé par sa nouvelle passion, "il oublie d'être malheureux".
Ou me souvenir de ce vieux slogan : "aujourd'hui, je décide d'être heureux".
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