Le ton est russe, Nantes se donne aux excès émotionnels slaves le temps d'une semaine "Folle Journée" (les premiers concerts, réservés aux partenaires, élus, etc. ont commencé lundi). Cette année, j'ai réussi à réserver une poignée de concerts, espérant profiter de cette folle ambiance, que j'imagine sur un mode sans doute trop proche du festival d'Avignon - le plaisir d'en faire trop, d'en voir trop, de trop solliciter ses sens. Les impératifs professionnels aidant, je ne peux de toutes façons pas me consacrer à la musique à raison de plusieurs aubades par jour. Mais quand même, au moins un récital et puis j'espère des moments volés, dans la rue, dans le palais des congrès.
J'espère me laisser emporter.
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