samedi 28 janvier 2012

29 janvier - président bougre

Mon ami Joël avoue de la compassion pour Sarko, "parce que c'est un dépendant". Ses agitations, ses excès, son infantilisme. Et nécessairement ses échecs (selon la réaliste formule "répéter les mêmes actions en espérant des résultats différents"). Il y a cinq ans, cet homme-là n'envisageait à l'évidence pas de rater l'élection, aujourd'hui il tente de se rendre sympathique en jouant profil bas, sincère, pauvre bougre. Comme s'il acceptait sa ressemblance avec Laurel (de Laurel et Hardy), ressemblance criante repérée par une photo diffusée sur le Net (et dans la presse allemande).


Bougre : le mot vient semble-t-il de "bulgare", supposé débauché et sodomite car les bogomiles hérétiques ne reconnaissaient pas le sacrement du mariage. Une connotation qu'a conservé la "bougresse" mais au masculin le mot évoque plus de pitoyable. Comme la confidence lâchée à une quinzaine de journalistes la semaine dernière : "De toutes façons, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière." Si j'avais voté pour lui, je serai bien en peine maintenant : ils vont préférer Bayrou, les droitistes déçus?

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