Déjeuner à Sidi Bou Saïd, avec une éditrice copine de François. Encore un de ces moments où "j'ai de la chance" est une affirmation raisonnable. Départ pour Tunis le matin en train - heureusement que des expéditions de ce type permettent de se sortir de l'hôtel Club dans son horrible banalité internationale. Balade dans la médina et le souk, à la recherche de la veste en cuir qui me changerait de ma peau devenue triste (le jour où je me la suis offerte, c'était mon premier cuir et aussi une volonté de nouvelle peau: renouveler l'opération aujourd'hui a tout son sens).
Discuter de la révolution tunisienne, des intellectuels, des femmes, de l'Islam - est-il juste de reconnaître qu'il n'y a pas d'islamisme "modéré", contrairement à la thèse bien-pensante en cours? Regarder la rue, observer les magasins, comparer ici et là-bas, plein de là-bas. Une des bonnes surprises d'Hammamet a été d'y croiser si peu de femmes en foulard, une minorité; et de voir des jeunes filles se promener et discuter avec de jeunes hommes. Oui, des choses changent. A Tunis, où les femmes cultivés et dotées de bons métiers sont nécessairement plus nombreuses, les foulards le sont-ils aussi, comme il faut s'y attendre?
Et puis un peu de tourisme? Ou pas.
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