C'était prévu, la TVA passait de 19,6 à 21,2%. Mais l'abrogation de la loi sarkoziste a été l'un des premiers actes de la majorité socialiste, en juillet. Pour moi, des emmerdements en moins (comment je faisais, avec les contrats déjà signés???). Pour les Hollandais, un motif de satisfaction (une promesse tenue). Pour la droite, une erreur : la hausse de la TVA devait financer une baisse des charges sociales payées par les entreprises, pour améliorer leur compétitivité; et elle pénalisait les produits importés. Pour la gauche, c'était injuste: 400 € de plus par ménage pour la consommation courante (mais pas sur les produits taxés seulement à 5,5) ; encore aurait-il fallu que les prix répercutent ces hausses, ce qu'ils n'auraient pas fait complètement.
J'ai pas d'idée arrêtée là-dessus (c'est pas plus mal, ce serait fatigant d'avoir des idées sur tout). Mais perso j'ai tendance à préférer payer les impôts en indirect, indolores et je peux choisir de consommer ou pas. C'est d'ailleurs bien le problème : comment une taxe qui dépend de la bonne humeur des uns et des autres peut-elle financer une dépense incontournable? Il parait que les Français choisissent de plus en plus de faire des économies, faut d'avoir confiance dans l'avenir (pas facile, l'avenir, avec les discours pas franchement encourageants qui s'abattent sur nos têtes tels des cieux gaulois).
En échange, le tabac augmente : dans un premier temps, ça freine les usagers, puis ils reprennent leur addiction. L'État dealer ponctionne avec bonne conscience.
En échange encore, le livret A double - mais avec menace d'en faire baisser le taux, alors là, c'est moins marrant - mon livret A, c'est mon compte courant rémunéré, petite compensation aux agios que je paie avec régularité.
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