Pour la Journée internationale de la non-violence, célébrée le jour anniversaire de Gandhi (arrêtons de le nommer Mahatma, "Grande âme", il n'en voulait pas), cela vaut la peine de retrouver quelques unes de ses pensées.
"Quand je
désespère, je me souviens que dans l'Histoire, la voix de la vérité et
de l'amour finit toujours par triompher, que même si pendant un
temps, les tyrans et assassins semblent invincibles, à la fin ils
tombent."
"Il y a assez dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme mais pas assez pour assouvir son avidité."
"Je crois profondément que rien de durable ne peut être bâti à partir de la violence."
Et je la sens en moi-même, la violence, la colère réponse à l'impuissance. Mais s'attaquer à ce front-là me semble toujours secondaire, j'ai déjà assez à faire avec tous les dossiers ouverts qui transforment ma vie en un vaste chantier, bordélique. Après toute une longue année concentrée sur mon amant et mes désirs à son égard, je me retrouve bien fatiguée, trop décentrée, ne sachant plus trop où sont mes priorités. Sans doute la non-violence, qui suppose avant tout le respect d'autrui (en premier lieu "mon autrui"), demande-t-elle de lâcher prise sur ce qui ne dépend pas moi. Rappel de la prière de la sérénité : "Donne-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux, la sagesse d'en connaitre la différence."
Encore Gandhi : "Soyez vous-mêmes le changement que vous voudriez voir dans le monde."
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