Au tour des Québécois, la colère toujours au goût du jour (après tout, c'est un état normal en année Dragon!). Manif prévue à la fontaine Saint-Michel, à 18h: au même moment, au Québec, les étudiants seront en pleines manifs. Le lieu, évidemment, évoque un autre mai (du temps où le Quartier Latin se mettait en ébullition) et aussi un espace accueillant aux jeunes marginaux (souvenir de ce troublant reportage de Jean Schmidt en 1978, "Comme les anges déchus de la planète Saint-Michel", sur les drogués qui zonaient par là).
Le conflit québécois a débuté il y a 3 mois, après l'annonce d'une augmentation de 80% des droits de scolarité à l'université - soit
1780 dollars sur sept ans, pour atteindre près de 4000 dollars par an. Cette mesure a l'air acceptée par la société - des frais de scolarité équivalents à ceux de l'Amérique de Nord. Mais les organisations étudiantes en attendent des effets très négatifs : accroissement du
nombre de jeunes endettés et
fermeture définitivement à certains de l’accès aux études supérieures. En réponse à la mobilisation de la jeunesse québécoise, le gouvernement n'a pour l'instant imaginé qu'une "loi matraque" limitant le droit de manifester.
Pour mieux comprendre cette crise canadienne, un article sur les manifestations, écrit par le fils d'une vieille amie : http://www.facebook.com/notes/fabien-maill%C3%A9-paulin/diatribe-du-jeudi-soir/4096913149493
Où il s'interroge sur la violence, sur le droit de réponse à la violence. Et préfère "à l'apathie politique des uns, l'appétit politique des autres".
ou cette "lettre" sur You Tube: http://www.youtube.com/watch?v=NtY6S6TpyDw&feature=share
ou cette "lettre" sur You Tube: http://www.youtube.com/watch?v=NtY6S6TpyDw&feature=share
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