C'est la grande fête annuelle des promoteurs et des aménageurs, le Mipim: entre yachts et Palais des festivals, ils ouvrent la saison des paillettes cannoises, à coups de conférences de presse, de grandes maquettes, de coquetailes prospères.
Grande interrogation: la crise va-t-elle affecter le déploiement de richesses? Il y eut des périodes héroïques où les plus grands crus bordelais arrosaient les petits fours au foie gras. Une telle expressivité risquerait sans doute d'être jugée indécente de nos jours. Voire pornographique. Car les investisseurs (acteurs décisifs de la chaîne) ont tendance à manquer à l'appel, même si les promoteurs continuent à se proposer pour réaliser les opérations apparemment prometteuses. Quitte à se désister au dernier moment, mais au moins, en attendant, leur machine aura tourné, ils auront affiché des projets, et coupé l'herbe sous le pied des concurrents.
Bêtement, j'ai loupé la belle époque, celle où l'on entrait dans ce saint des saints sans trop de difficultés. Ça risque de manquer définitivement à ma culture.
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