C'est pas ma saison préférée, sauf maintenant. Quand il fait encore frais, que l'air est léger et que le moindre rayon de soleil fait sourire les gens - la rue rigole un peu. Même s'il peut encore neiger ou si la grippe arrive, l'hiver est fini, il suffit de sortir à 6 heures du soir ou de se réveiller le matin pour le constater. Vieille conviction (je sais, je me répète...) : les équinoxes et les solstices ne marquent pas le début des saisons mais leur mitan. Ou presque. Le 21 mars, tout le monde sera d'accord.
J'aime pas trop le printemps parce que toujours je me traîne, fatiguée pour un rien, déçue qu'il pleuve encore, encombrée par tout ce qui reste à gérer de trucs emmerdants - les impôts et toutes les questions administratives qui vont avec (à commencer par ma comptabilité, aïe!), les papiers accumulés et les livres à virer, les vêtements chauds à mettre en coffre mais les petites robes qui sortent pas encore, le désir de changer de vie qui me reprend - pendant des années, j'ai géré mes problèmes de rangement en déménageant, radicale solution, parce que je résiste à l'idée de consacrer du temps (précieux temps!!!) au nettoyage, au tri. Et aussi parce que l'hypothèse d'une vie nouvelle m'a toujours aidée à éviter l'ennui, m'a donné du courage.
Faut reconnaître que, ces temps-ci, mon espoir de renouveau est particulièrement vif et ma résistance à la reproduction des jours particulièrement lourde. Résistance qui hélas me rend la vie pas trop fluide.
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