Encore la guerre : bombardements, et "opérations terrestres" à Gaza. Comme un volcan qui entre en éruption dès que les conditions sont réunies. Les faucons s'entendent fort bien quand il s'agit de relancer les conflits, évidemment au moment où une ouverture permettrait d'en espérer la fin. Avec une régularité sans faille, les extrémistes palestiniens s’échauffent toujours
avant les élections israéliennes, réussissant immanquablement à favoriser les
ultras face à eux... Cette fois, le Jihad islamique et le Hamas font d'une pierre trois coups: ils règlent leurs débats internes, donnent raison aux Israéliens qui prétendent n'avoir pas d'interlocuteurs et annulent les tentatives raisonnables de Mahmoud Abbas alors que l'ONU va voter à la fin du mois à propos d'un statut de la Palestine comme État non membre.
Photo Jack Guez. AFP |
Une
seule nouveauté dans l'affaire : le conflit a commencé sur Twitter, par
échange d'insultes et de menaces. Et je me prends à rêver : ce serait
magnifique si ce jeu virtuel pouvait tenir lieu d'empoignades, de bombes,
de morts et de destructions. Après tout, au Cachemire, la frontière
entre l'Inde et le Pakistan est le théâtre régulier de ces affrontements
par insultes, sans passages à l'acte.
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