"Pourquoi ne reviendrais-tu pas/puisque je t'attends?" Faut voir cet œil si bleu, cet enjôleur, cette voix qui crie sans ridicule et quelque chose qui ne se comprend pas, cet étrange pouvoir d'être "plus": une star. Miossec dit que les mots passent par son corps, c'est peut-être ça, ce "quelque chose" qui s'incarne. Johnny revient, encore un nouvel album, toujours une tournée, 70 balais en juin, presque mort et ressuscité. Phénix en renaissance régulière depuis cinq décennies, brûlant de son propre feu et pourtant ignifugé.
Fulgurant: comparer les photos du dernier concert à Londres et un portrait fatigué. Sur scène, il existe.
Comparer aussi avec l'idole des jeunes, années 60.
Comparer aussi avec l'idole des jeunes, années 60.
Je suis pas fan, et même j'aime pas trop. Mais je me souviens encore d'un concert au Palais des Sports, il y a 40 ans, des images électrifiées de la "bête" de show, qui hurle "je suis seul" et provoque le délire. Et le dernier album, "L'Attente" où dominent des textes de Miossec, s'annonce brulant, émotionnant: http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6xV_6Ofrwlo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire