samedi 6 octobre 2012

7 octobre - Le cas Chávez


Le cas Chávez est bien compliqué ! Au nom de la démocratie, il ne devrait déjà plus être un problème : la constitution lui interdisait de se représenter une troisième fois, jusqu’à ce qu’il réussisse à la changer, passant par-dessus le referendum qu’il avait organisé sur la question. Au nom de la justice sociale, difficile de ne pas rendre hommage à sa redistribution de la rente pétrolière au bénéfice des plus pauvres. Au nom de la vérité économique, tout aussi difficile d’admettre que cette rente échappe au budget voté et soit intégralement gérée par le président, fonds milliardaire distribué en échange de loyautés. Au nom de la laïcité, comment supporter des délires de born again, les mêmes qui ont validé les ravages planétaires de Bush ou ceux qui autorisent les dérapages antisémitismes que ne renie pas Ahmadinejad ?
Ah, tout cela est très encombrant... Les adeptes de Chávez n'ont bien sûr pas tort lorsqu'ils vitupèrent "la conception barbare et violente des relations internationales qu'ont les pays de l'Otan" (dixit Temir Porras Ponceleón, ministre vénézuélien des Relations extérieures dans une interview à Libération du 6 octobre). Mais ce n'est pas de ce côté, tout de même, que la planète va trouver de quoi améliorer son humanité.

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