dimanche 5 août 2012

6 août - dur dur

Tenir bon. La tête en vrac, le cœur bouilli, la gorge qui brûle. Travailler devrait aider - plus facile que de se plaindre. Pas oublier de penser, quand même. En vérité, je préfèrerais écrire sur les déchirements de l'amour plutôt que sur l'attractivité de Saint-Étienne. Ce serait si bon de souffrir en repassant le film. Regarder les photos, caresser les jolis souvenirs et grattouiller les erreurs - en pensant à Giacometti : "Comprendre pourquoi ça rate". Après tout, l'amour est une œuvre (avant je disais "un travail" - il y a progrès!).
Mon amant me désespère lorsqu'il n'accepte pas les cailloux du chemin, surtout lorsque ça s’immisce dans sa chaussure (j'ai jamais compris comment ils arrivent à s'y mettre, les grains de sable et les cailloux, dans les chaussures bien fermées, même dans les bottes!) : d'un coup, il ne croit plus en rien et voudrait prendre la fuite. Et moi je ne sais pas comment je fais pour avoir confiance, dans ces cas-là (alors que la confiance, normalement, c'est pas mon fort). 
Heureusement, pour traverser cette journée, il y a la piscine à l'heure du déjeuner. Et Chris Marker sur Arte (après minuit, hélas - ils ont pas bouleversé leurs programmes tant que ça) pour ses poétiques Chats perchés.

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