mardi 1 mai 2012

2 mai - Celui qui parle doucement, ment

THE débat, c'est ce soir. Difficile de résister à la pression, à la curiosité. Et pourtant, trop de stress en perspective. J'espère assister au pugilat en compagnie fraternelle, par exemple avec Gaby ma voisine - mais si elle partage ce moment ailleurs?
Le sortant s'imagine qu'il va piler l'adversaire (une de ses plus grosses erreurs, depuis le début, a été de le sous-estimer). Pour l'écouter, penser à Jacques Weber sur A2, le soir du 1er tour, qui rappelait comment décrypter le discours schizo de Sarko: quand il parle doucement, il ment. Le challenger, lui, peut dégainer son joli sourire, faire preuve d'humour et de confiance en soi - ce qui suffit à lui faire emporter la mise. Pour ça, il n'a qu'à tomber le pardessus "Mitterrand" qu'il s'est collé sur les épaules depuis quelques mois (il était plus sympa en scooter).
Même si je n'ai guère d'enthousiasme pour mon candidat, j'ai quand même les jetons qu'il perde. Même si je peste contre cette campagne enlisée dans le franco-français (il y en a même qui bombardent l'idée de "frontières" au premier rang de leurs préoccupations! Par les temps de crise qui courent!). Même si je rêve d'une présidence qui cesserait de s'engoncer dans les ors de la monarchie, d'une république capable de débats nettoyés des mauvaises fois (au moins un peu), d'une politique qui prendrait le risque d'une ouverture sur l'avenir... 

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