Avant 4 heures de l'après-midi l'amant dans son train, moi devant l'écran. Comme d'hab mais avec de l'énergie en plus pour attaquer la montagne qui m'a attendue gentiment. C'est le privilège des vacances et le plaisir des retours : en général, j'aime bien rentrer et reprendre le boulot, avec le sentiment de faire ce que j'ai à faire (le devoir accompli, ça a du bon).
Il y a aussi là-dedans l'espoir de faire baisser la pression - dès que je pense à la montagne, l'estomac se noue, la peur de ne pas y arriver, de ne pas tenir les temps, déjà je suis en retard sur un livre et je dois en commencer un autre. Et en plus la compta et la 2035 (ah, les joies de la 2035, à rendre la semaine prochaine, donc parmi les premières urgences, à attaquer dès ce week-end).
On dirait que j'ai envie de me plaindre. Pourtant pas tant que ça : c'est le prix de ma liberté. Et cette vie-là me convient, au fond.
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