Sur l'affiche, elle est rayonnante, belle femme, émouvante, profonde. Court moment du film, où plus souvent elle exprime la colère, le désarroi, la solitude, le courage. Une sacrée nana. Au début, elles m'ont étonnée, toutes ces critiques qui insistent sur le fait que Louise Wimmer n'est pas "sympathique" au premier abord : simplement parce qu'elle ne sourit pas? Qu'elle ne fait pas d'effort pour être aimable - ce qui en soit serait déplacé, pour une femme? Finalement je crois que je comprends: la "sympathie" suppose que l'on ait envie de s'identifier. Et là, d'accord, ce n'est pas très tentant de s'identifier à une femme au bord du gouffre, qui se débat contre un monde dur et ne sait plus entrer en relation avec les autres. Et puis, quand même, ça marche : elle est si courageuse, si humaine, si proche, peu à peu cela devient évident de partager son parcours, de trembler pour elle, de sourire avec elle.
Grâce à ce parcours que Cyril Menneguin fait faire à son spectateur, son film réalise une œuvre essentielle: il humanise. Travail d'humanisation des humains (processus si fragile et si nécessaire). C'est une joie de l'existence, quand un ami crée quelque chose de beau et de bon. Qu'il réveille notre gratitude.
Pas besoin de jouer les prophètes, aujourd'hui c'est le jour de Louise Wimmer. Wimmer, d'où vient ce nom, Cyril ? En tout cas, ça joue avec le "win" du vainqueur.
Pas besoin de jouer les prophètes, aujourd'hui c'est le jour de Louise Wimmer. Wimmer, d'où vient ce nom, Cyril ? En tout cas, ça joue avec le "win" du vainqueur.
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