Mon amant est heureux, il a gagné la bataille de l'îlot 5D. Une consultation pour la construction d'un immeuble de bureaux, dans l'opération d'aménagement urbain dont il s'occupe. Quatre promoteurs associés à des architectes avaient répondu. Le jury réuni ce matin a choisi l'équipe qu'il souhaitait. Et surtout pas ceux qui croyaient l'affaire pliée, parce qu'"on" leur avait assuré que cet îlot-là serait pour eux.
Ça arrive souvent, qu'un concours soit plus ou moins pipé. Tous les architectes racontent des épisodes peu glorieux, où le plus mauvais projet l'a emporté contre eux et contre toute raison (l'ensemble des élus votant pour celui-là comme un seul homme). Parfois, ils avouent avoir bénéficié de tels arrangements, contournant la règle de l'anonymat en montrant leur projet au maire la veille du jury. Quand ce sont des promoteurs qui s'affrontent, pas d'anonymat. Mais de multiples coups de fil, aux élus, aux chargés d'opération, aux directeurs...
Ça arrive souvent, qu'un concours soit plus ou moins pipé. Tous les architectes racontent des épisodes peu glorieux, où le plus mauvais projet l'a emporté contre eux et contre toute raison (l'ensemble des élus votant pour celui-là comme un seul homme). Parfois, ils avouent avoir bénéficié de tels arrangements, contournant la règle de l'anonymat en montrant leur projet au maire la veille du jury. Quand ce sont des promoteurs qui s'affrontent, pas d'anonymat. Mais de multiples coups de fil, aux élus, aux chargés d'opération, aux directeurs...
Plutôt que de s'en indigner, mieux vaut la jouer fine, allumer des contre-feux, prévenir les membres du jury de prendre garde aux coups fourrés. Et au bout du compte faire confiance à la force d'un beau projet.
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