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samedi 11 février 2012

11 février - repos

L'agitation, ça suffit. Un vrai week-end? J'ai du boulot mais envie de le manger tranquille. Le monde à écouter mais moi à rassurer. J'aspire à un peu de ne rien faire. Ça commence en me levant tard, en contemplant le ciel si bleu et léger comme j'aime. Ça se poursuit en dansant. 
Et puis chasser avec application les émotions de peur avec lesquelles je vis en amplifié depuis quelques mois (elles sont comme des ronces, salement dures à déraciner) et qui me bouffent de l'intérieur.

mercredi 8 février 2012

9 février - Considération


Après une conférence sur la considération, fondement de l’amour. Ou comment apprendre à s’entre-regarder, regarder cet autrui qui est mon plus grand mystère, ne pas en être « sidéré » mais travailler avec lui, ne pas me perdre mais collaborer. Écouter ? Partager ? Imaginer ensemble ? L'étymologie du mot renvoie à la contemplation des étoiles – sider "astre" latin, qui fait subir son influence néfaste ou bien "avec" (cum) qui l'on est.
Pour une fille d'astrologue, évidemment, le mot n'est pas neutre. Il n'évoque pas seulement le respect mais trouve des accents inquiétants, puisqu'il est facile de se laisser stupéfier par les discours fatalistes – le destin que ces fameuses étoiles feraient peser sur nos épaules.
Considérer suppose de regarder avec – philosophie à invoquer aussi dans la réflexion sur les centralités à imaginer dans la métropole future : plusieurs lieux qui s'observent mutuellement, chacun brillant dans le ciel commun, chacun méritant des soins. Toute une constellation à vivre, à projeter.

mardi 31 janvier 2012

31 janvier - oublier d'être malheureux

Encore la route vers Nantes, où je vais rester quasiment la semaine, boulot oblige. Mais sans rendez-vous avec l'amant. La vieille angoisse de solitude me reprend le cœur - du coup je me souviens qu'elle m'avait quittée. Faut se plonger dans l'ouvrage, pas trop pleurer. Penser à Stendhal lorsqu'il raconte l'arrestation de Fabrice Del Dongo : escorté dans la forteresse où il va être emprisonné, il croise la belle Clélia dont il tombe instantanément amoureux; l'esprit soudain occupé par sa nouvelle passion, "il oublie d'être malheureux". 
Ou me souvenir de ce vieux slogan : "aujourd'hui, je décide d'être heureux".

samedi 21 janvier 2012

22 janvier - programme

Le voilà, le programme tant attendu. Forcément, ça fâche. Sans décoiffer. Un programme, pour un candidat, c'est l'équivalent du CV pour un postulant à un emploi : ça sert à rejeter ce qui ne va pas. A gauche, il y a de quoi reprocher la mollesse de la vision, le raisonnabilisme. A droite, il y a les a priori qui ne demandent qu'à être confirmés. Au milieu et aux extrêmes, tous les "j'ai pas envie", "on me la fera plus". Pas moyen de faire taire les critiques?
Je me souviens de la ferveur des meetings autour du "programme commun de la gauche", je regardais ça en coulisse, un peu journaliste, un peu engagée - il n'y avait pas alors ce cynisme ni cette exaspération qui marquent les rapports des Français avec leurs représentants. Sommes-nous si différents aujourd'hui? Peut-être pas tant que ça. Peut-être que nous voudrions du souffle, de l'envergure, une espérance à long terme. Mais surtout de la clarté.
"Heureux soient les fêlés car ils ils laissent passer la lumière" a dit Michel Audiard. Pas commode d'imaginer une transcription politique. Comment partager le positif en politique? Comment y laisser passer la lumière?
Exercer son regard positif : c'est le thème de mon week-end de bioénergie - j'ai listé ce que j'ai vécu de positif, ce dont j'ai bénéficié... S'il fallait faire une liste détaillée, ça durerait des plombes, en vérité. Et c'est joyeux d'entendre la gratitude des autres.
Sans cette volonté positive, comment aller de l'avant??? Pas évident pour les Français, grands dépressifs.