Plongée dans le bassin lensois - ou comment se tente une reconversion majeure, maintenant que la mine n'est plus. Entre patrimoine et projet, retrouver un avenir. Superbe occase d'un voyage organisé par l'Ajibat, l'association de journalistes de la ville à laquelle j'émarge toujours. En apéro avant l'inauguration du Louvre-Lens, le 4 décembre - hélas, nous n'aurons pas l'occasion de pénétrer dans les lieux (top-secret!!!). Dommage, ça s'appelle un beau projet, réalisé par l'agence japonaise Sanaa, tout transparent avec ses réserves visitables. Il faudra revenir.
Image Cyrille Thomas © SANAA/Imrey Culbert/Catherine Mosbach |
Là, nous nous contentons d'une ballade dans le bassin minier, classé depuis cet été par l'Unesco au Patrimoine de l'humanité comme "paysage culturel évolutif". Reconversion de cokerie (souvenir souvenir, l'Emsher Park reste la référence), schéma urbain et paysager de Michel Desvigne, alentours du musée...
Ça fait un bail que je n'ai pas fait une virée de ce genre, alors que c'est sans doute ce que j'ai préféré dans ce métier, découvrir des villes et des paysages, rencontrer des gens qui croient à ce qu'ils font, qui se battent contre l'adversité. Tous ces héros qui cherchent à transformer l'impossible en possible. Et parfois réussissent. Du bonheur, forcément, même si on se gèle!
Lens "au coeur de l'Europe" (ça faisait longtemps que ce slogan n'avait pas frappé) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire