A la petite aube blême (vers 5 heures du mat), Vénus pose un grain de beauté sur le soleil. Les Polynésiens auront de meilleures chances d'observer la chose (j'avoue que moi, je dormirai. Et en plus, à Paris, aucune chance de voir quoique ce soit).
Ça s'appelle une éclipse, mais aussi un "transit" : le mot évidemment ne plait pas aux médias, pourtant il semble moins impropre (sans blaguer) qu'éclipse dont le Pékin moyen attend des voiles plus spectaculaires.
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| exemple : le transit de Vénus sur le soleil, en 2004 |
Les transits de Vénus marchent par paires, à 8 ans d'intervalle. Mais ensuite on ne les revoie plus avant 243 ans. "Patience dans l'azur" (selon la formule de Hubert Reeves, plus jolie que le trivial "on est bien peu de choses").
Les astronomes aiment ces événements parce qu'ils les utilisent pour mesurer le système solaire - nous allons avoir des infos toutes fraîches sur son expansion possible. Et puis il parait que le transit de Vénus aide à détecter des exoplanètes.
Mais Vénus, Vénus, tu me fais rêver et soupirer à d'autres rencontres que ces exoplanètes. Et, ça tombe bien, l'amant s'annonce ce soir.
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