Une chance : Caty a récupéré deux entrées pour Pop'pea grâce à sa fille qui travaille au Châtelet. Et elle m'emmène. Tip tip top... A priori tout pour plaire. Monteverdi d'abord, qui m'a déjà laissé des merveilles dans l'oreille. Une histoire de passion entre Néron et la pulpeuse Poppée. Et puis un nouveau livret "modernisé" par Ian Burton, déjà assez Rock'n Roll. Ensuite quelques stars pop, justement (Benjamin Biolay sur grosse moto, Carl Barat en Néron et l'improbable Marc Almond en Sènèque) et des divas dans les rôles féminins.
Et puis le top, Pierrick Sorin aux manettes de la scénographie, un plasticien qui sait rire de tout, plutôt gentiment, qui n'arrête pas d'inventer des trucs Shadoks avec les techniques vidéo. Là des squelettes à vélo, un fer à repasser transformé en bateau... Sorin est un vrai lutin (nantais, en plus), une malice que j'adore et qui m'est totalement étrangère, hélas (mais bon, je me résigne : on peut pas être tout et son contraire!).
Alors oui, un beau morceau de chance, pour rire et swinguer.
Alors oui, un beau morceau de chance, pour rire et swinguer.
Les bonnes surprises : le batteur des Clash Peter Howard en leader du groupe des musiciens, très rock et très bon. Et Les chanteuses, étonnantes - la jazzy Fredrika Stahl réussit même à être émouvante au milieu de tout ce grand bordel baroque (les hommes, eux, se tirent moins bien du dispositif scénique et des récitatifs)
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