Plutôt que de galérer sur mon ordi, je devrais être à Saint-Malo, avec les "Étonnants voyageurs"! Plutôt que de rester le nez sur les histoires franco-françaises, ce serait de s'aérer les méninges, de regarder "le monde qui vient", tel que le racontent les écrivains, les cinéastes... Avec l'idée que ces artistes mieux que d'autres donnent à voir et à ressentir ce qui est en train d'advenir - je suis pas sûre que ce soit vrai, mais j'y crois.
Alors ce festival, stimulant avec ses dizaines d'invités, chaque année plus foisonnant, c'est une sacrée fenêtre ouverte sur ce kaléidoscope qu'est la planète. Une complexité merveilleuse et dangereuse, dont seuls quelques esprits explorateurs avaient conscience autrefois et qui, aujourd'hui, fait partie de notre vie.
Oh oui, j'aimerais tant arpenter la muraille malouine face à l'océan (un grand coup de fouet). Oui, participer à ces rencontres où il va être question de poésie, de pirates et de vampires, d'ours sur les glaces et d'îles englouties, de musique africaine et de Belgique sauvage... Oui, échanger avec Patrick Rambaud sur l’art de la chronique (que je tente de pratiquer, en d'autres registres) et sur les relations internes difficiles qu'entretiennent le "nègre" et le créateur en soi... Ah, j'arrête là, ça me fait trop triste de ne pas en être!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire