Une ville neuve le matin (Ashdod, port de Tel Aviv), une visite chez l'ambassadeur de France le soir, entre les deux un avocat et un urbaniste... Une journée remplie.
Pas facile de suivre les complexités de la vie israélienne, un autre monde, oriental dans son désordre, incroyablement bureaucratique (compter 4 ans pour obtenir un permis de construire), petit et désertique donc très dense en zone habitée, structuré par l'armée - quand deux-tiers d'une classe d'âge consacrent 3 ans (les garçons) ou 2 (les filles) au service militaire. Et ensuite 1 mois par an (les hommes jusqu'à 45 ans, les femmes jusqu'à leur premier enfant : ça pousse à la procréation).
Architecturalement parlant, pas de bonne surprise : pour caser tout le monde et rentabiliser ce terrain si rare, il se construit des tours dans Tel Aviv, du genre moche. La ville donne essentiellement des contraintes réglementaires et discute fort peu des projets, les promoteurs étant seuls responsables de leurs choix. Elle n'a d'armes que pour défendre le patrimoine reconnu comme tel - surtout celui que l'Unesco a estampillé, grâce au travail des architectes Bauhaus expatriés d'Allemagne avant la guerre: pour rester "patrimoine de l'humanité", il faut faire des efforts.
Alors l'effet contraste se dramatise : des petites choses conservées avec un certain soin, à côté de buildings lourdingues. Aucune cohérence, évidemment, et un drôle de "dialogue" entre ancien et nouveau. C'est dans l'ADN de Tel Aviv, dont le nom ("colline du printemps", en référence à une cité juive babylonienne) symbolise cette idée de ville neuve et ancienne à la fois.
Architecturalement parlant, pas de bonne surprise : pour caser tout le monde et rentabiliser ce terrain si rare, il se construit des tours dans Tel Aviv, du genre moche. La ville donne essentiellement des contraintes réglementaires et discute fort peu des projets, les promoteurs étant seuls responsables de leurs choix. Elle n'a d'armes que pour défendre le patrimoine reconnu comme tel - surtout celui que l'Unesco a estampillé, grâce au travail des architectes Bauhaus expatriés d'Allemagne avant la guerre: pour rester "patrimoine de l'humanité", il faut faire des efforts.
Alors l'effet contraste se dramatise : des petites choses conservées avec un certain soin, à côté de buildings lourdingues. Aucune cohérence, évidemment, et un drôle de "dialogue" entre ancien et nouveau. C'est dans l'ADN de Tel Aviv, dont le nom ("colline du printemps", en référence à une cité juive babylonienne) symbolise cette idée de ville neuve et ancienne à la fois.
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