Festival du film d'environnement (29ème du genre) à Paris. Des documentaires, des fictions, un programme lourd lourd, avec marées noires, surexploitation des ressources et des hommes, déchets radioactifs et pas radioactifs... La catastrophe annoncée telle qu'elle est déjà là, résumée par le titre d'un film canadien, "Survivre au progrès".
La force de l'événement, c'est de découvrir des œuvres du monde entier. Tous unis face à la perdition. Y compris dans nos douleurs intimes, échos intérieurs des souffrances de la planète.
Ah comme ça fait du bien de tirer les sonnettes d'alarme! Les artistes sont là (aussi) pour gueuler et pleurer, pour tendre des miroirs d'angoisse. Mais toute cette peur fait-elle avancer la conscience et, plus encore, la décision? C'est la question stratégique que posent les discours écologiques: à partir de quand l'anxiété devient-elle paralysante? Comment éviter de réveiller les sentiments d'impuissance, de culpabilité? Par quelles voies mobiliser? Est-ce que l'humanité pourrait être intelligente, pour une fois et faire mentir la loi "Il faut souffrir pour se décider à changer".
Faut rigoler, aussi. J'aime les minutes nécessaires de Bridget Kyoto, petites merveilles vachardes (comment sauver la planète) . "Toutes les études le prouvent..." Par exemple: http://www.youtube.com/watch?v=zp8EN4ZmTAs&feature=autoplay&list=UUWH0DuLLmp6F8voOlN5UZGw&lf=plcp&playnext=1.
Ou, sur le thème susdit: http://www.youtube.com/watch?v=8kso7epDXN8&feature=related
Ou, sur le thème susdit: http://www.youtube.com/watch?v=8kso7epDXN8&feature=related
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