Dans l'Île de Nantes, avec des habitants. Ils planchent, une vingtaine de citoyens (marrant, les élus parlent toujours de concitoyens...) sur la nouvelle phase du projet urbain; âges divers, milieux sociaux aussi mais tous intéressés, forcément; certains vivent dans l'île, d'autres ailleurs dans Nantes, d'autres dans l'agglomération, histoire de prendre bien en compte la "dimension métropolitaine" du lieu.
Pas facile, l'exercice. En six jours bien denses, découvrir la multiplicité des lieux, la complexité des enjeux: sur plus de 300 hectares (l'équivalent d'une petite ville), une histoire chahutée qui additionne un faubourg ancien, un site industriel et portuaire en déshérence (même si quelques usines fonctionnent encore), une ville moderne conçue avec brutalité dans les années 70, des infrastructures, des friches, un renouveau en route depuis une dizaine d'années... Et des projets de tramway, d'hôpital, de quartiers écolo, de grand parc, des maisons pour habiter, des commerces, des cinémas, des salles pour faire de la musique, des ateliers pour artistes, des bureaux, des grandes écoles... et des tas de choses à imaginer et tout ce qui n'aura pas été prévu et qui arrivera. Alors, c'est ce qu'on leur demande, aux citoyens : imaginer. Mais sérieusement.
Et sérieux, ils ont tendance à l'être. Un seul dit "Ici, rien à changer" et rêve de fabriquer au-dessus de l'île un grand soleil pour les jours et une lune pour les nuits. Sous pression, ils s'apprêtent à rendre copie samedi: ça ne chahute pas beaucoup ni ne s'engueule - et ça m'étonne, parce qu'il y en a tellement des motifs de ne pas être d'accord quand on se demande quelle ville on désire pour ses enfants (et pour soi aussi, quand même un peu). Penser la ville de demain (pour 2030?) c'est supposer un monde meilleur. Et l'époque a de quoi s'interroger sur un paquet de thèmes pas commodes comme l'égalité et la liberté, la bagnole et l'énergie, la nature...
Pas facile, l'exercice. En six jours bien denses, découvrir la multiplicité des lieux, la complexité des enjeux: sur plus de 300 hectares (l'équivalent d'une petite ville), une histoire chahutée qui additionne un faubourg ancien, un site industriel et portuaire en déshérence (même si quelques usines fonctionnent encore), une ville moderne conçue avec brutalité dans les années 70, des infrastructures, des friches, un renouveau en route depuis une dizaine d'années... Et des projets de tramway, d'hôpital, de quartiers écolo, de grand parc, des maisons pour habiter, des commerces, des cinémas, des salles pour faire de la musique, des ateliers pour artistes, des bureaux, des grandes écoles... et des tas de choses à imaginer et tout ce qui n'aura pas été prévu et qui arrivera. Alors, c'est ce qu'on leur demande, aux citoyens : imaginer. Mais sérieusement.
Et sérieux, ils ont tendance à l'être. Un seul dit "Ici, rien à changer" et rêve de fabriquer au-dessus de l'île un grand soleil pour les jours et une lune pour les nuits. Sous pression, ils s'apprêtent à rendre copie samedi: ça ne chahute pas beaucoup ni ne s'engueule - et ça m'étonne, parce qu'il y en a tellement des motifs de ne pas être d'accord quand on se demande quelle ville on désire pour ses enfants (et pour soi aussi, quand même un peu). Penser la ville de demain (pour 2030?) c'est supposer un monde meilleur. Et l'époque a de quoi s'interroger sur un paquet de thèmes pas commodes comme l'égalité et la liberté, la bagnole et l'énergie, la nature...
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