Une belle idée d'éditeur : faire écrire (et dessiner) 50 auteurs sur les Printemps arabes. Tunisiens, Marocains, Algériens, Égyptien, Français,
Espagnole ou Belge, Libanais, Mauritanien, Haïtiens, Cubains ou
Argentine de Paris, Roumains ou Bosnien, Mauricienne, Comorien ou
Malgaches, Algérien d’Italie, Libyen d’Amsterdam, Haïtien de Montréal,
Togolais de Paris, Ivoirienne de Johannesburg, Tchadien de Genève ou de
Mexico... Ils viennent de partout mais écrivent en français. Élisabeth, qui fait survivre avec difficultés une petite maison d'édition à Tunis, Elyzad, a gagné le pari, avec ce livre joli et étonnant: Rêves
d’hiver au petit matin - Les printemps arabes vus par 50 écrivains et
dessinateurs.
Élisabeth le présente ce samedi à Paris, au théâtre du Tarmac. Une occasion encore de rencontrer des gens qui se battent, malgré les difficultés ils réussissent à soulever des montagnes - par exemple trouver du papier. Et ils espèrent encore, même contre les évidences. Donc ils ont raison - j'y crois aux combats, tant pis si le risque de perdre est plus élevé que la chance de gagner. L'important, là encore, c'est de choisir son camp: pas celui des nuisibles qui prolifèrent pour changer le possible en impossible.
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