mardi 2 octobre 2012

3 octobre - esclavage encore

Midi, devant le Concorde-Opéra (108 rue Saint-Lazare), manif de soutien aux employés de l'hôtel qui ont reçu de leur direction une lettre de "mise en garde" pour avoir dénoncé à la police un cas d'esclavage découvert dans l'établissement: une jeune éthiopienne détenue depuis un an et demi par une famille d'Abou Dhabi, libérée, prise en charge par le Comité contre l'esclavage moderne. L'affaire date de juillet dernier mais les sanctions viennent d'être révélées par la CGT des hôtels de prestige. 
L'enjeu : les cas d'esclavage chez les riches clients des palaces sont fréquents. Les palaces en question n'aiment pas cette mauvaise pub, ni la perte de chiffre d'affaires à craindre si les fameux clients ne s'y sentaient plus comme chez eux. Le Comité a besoin de cette information que seuls les personnels des grands hôtels peuvent leur transmettre. Et jusqu'à présent ils n'avaient jamais été inquiétés.
Donc il faut faire du foin autour de cette affaire.
En faire d'autant plus que le Comité est en danger : la subvention de 38 000 € que le gouvernement devait lui donner pour 2012 passe à la trappe. Pour survivre à l'automne, le Comité a besoin de dons :




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