Scopitone, c'est un concentré de la scène nantaise agitée du bocal. Festivités numériques et musiques du même métal, concerts et installations, trucs alternatifs et participatifs, en des lieux multiples mais évidemment l'Ile en première ligne. Clopinante, j'en profite pas cette année. Ça tire, ça fait mal, j'essaie de me souvenir comment j'en suis sortie la dernière fois. Fâchée de l'adversité.
En écho, ce joli moment dans le film "Les saveurs du Palais", quand le président de la République vient glaner une tartine aux truffes chez sa cuisinière attitrée, à qui l'on fait des misères et il confesse qu'à lui aussi - la maladie, les médecins, les régimes. Il la regarde et répète: "L'adversité. C'est grâce à l'adversité que je tiens encore debout." Elle le voit monter péniblement l'escalier. Ils n'en ont plus pour très longtemps, ni l'un ni l'autre. L'adversité donne du courage, certes. Mais il est bon de s'en libérer. Sinon, à long terme, elle aura toujours raison.
Et puis me souvenir que j'aime les 22 septembre. Grâce à la chanson de Brassens ("Le 22 septembre, maintenant, je m'en fous"). Et pour le joli souvenir d'une rencontre, fête de mariage de copains (divorcés peu après, faut avouer, le rigolo c'est qu'elle avait eu une brève aventure avec le père de ma fille), j'avais aimé les belles chaussures de cet homme, il m'avait semblé élégant, j'avais aimé aussi son regard, son drôle d'accent, son humour. Je ne pose aucune question lorsqu'il me raconte, alors que nous cherchons un taxi pour rentrer, que six mois plus tôt, il était en tôle.
Oui, j'ai beaucoup clopiné, dans ma vie.
Et puis me souvenir que j'aime les 22 septembre. Grâce à la chanson de Brassens ("Le 22 septembre, maintenant, je m'en fous"). Et pour le joli souvenir d'une rencontre, fête de mariage de copains (divorcés peu après, faut avouer, le rigolo c'est qu'elle avait eu une brève aventure avec le père de ma fille), j'avais aimé les belles chaussures de cet homme, il m'avait semblé élégant, j'avais aimé aussi son regard, son drôle d'accent, son humour. Je ne pose aucune question lorsqu'il me raconte, alors que nous cherchons un taxi pour rentrer, que six mois plus tôt, il était en tôle.
Oui, j'ai beaucoup clopiné, dans ma vie.
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