Alep sous les bombes. Les villes où l'on a des amis sont plus "habitées" que les autres. Souvent c'est plus joyeux et intéressant. Cette fois la guerre est plus douloureuse parce que plus réelle puisque je connais cette ville, que j'y ai des souvenirs et des amitiés. Et peur pour les amis de mes amis. Omar y a sa famille, un frère, une mère... Ça fait des nœuds dans le tissu lâche de l'indifférence.
Et bien sûr la crainte du grand conflit qui peut se déclencher la-bas, Turquie et Kurdes au nord, Liban au sud, les Occidentaux dans la marmelade, l'Iran en embuscade... Pourtant est-ce stupide de voir un progrès si je compare la gestion de cette crise à ce qu'elle aurait été avant la guerre de 14 - une guerre que la communauté internationale n'a pas été capable d'éviter.
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