dimanche 3 juin 2012

4 juin - humour et mélancolie

Ce qui me ferait plaisir, c'est le Prix du livre Inter à Jean Rolin pour Le Ravissement de Britney Spears. D'abord parce que j'aime l'humour de cet homme, son regard de dinosaure Snoopy sur le monde hypermoderne. J'ai pas lu son Britney Spears mais il est sur ma liste d'été - je n'arrive pas à lire plus de 20 pages chaque soir, ces temps-ci, autant dire que ça tue la littérature, même la mieux trempée. Et je suis sûre que cet écrivain voyageur raconte Los Angeles magnifiquement (et puis nous partageons un goût farouche pour Saint-Nazaire).
Rolin, c'est mélancolie garantie. Ça me va bien - mon véritable état interne, en fait, depuis quelques semaines, même si je me laisse pas y plonger, pas le temps, trop d'ouvrage sur l'établi. Mais j'aimerais tant ouvrir la porte à ce fantôme qui me hante, ce serait un luxe nécessaire. J'ai toujours plus ou moins pensé qu'il me faudrait en passer par là pour contacter ma vraie Frédérique. Étape nécessaire à l'expression baroque, mouvementée, libre.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire