De la peinture, majeure et forte : c'est le dernier jour pour rencontrer Paula Rego. au centre Calouste Gulbenkian. Choc à attendre, devant la profondeur de l'exploration. Absurdement méconnue en France, Paula est née à Lisbonne en 1935 (il est plus que temps de s'intéresser à elle) puis est devenue anglaise. Elle a quelque chose de
Lucian Freud et de Frida Calo. Autant dire une foutue vigueur, pour raconter la violence des destinées humaines, et surtout celles des femmes.
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femme chien |
C'est une tribune de Nancy Huston dans
Libé qui m'a alertée sur la fin de cette exposition (ouverte en janvier). Merci à elle. Je partage pleinement son point de vue sur les raisons du "mépris" français pour cette peintre entachée du péché impardonnable : pas assez conceptuelle, trop narrative et expressionniste. C'est justement pour cette émotion que j'aime (et aussi parce qu'elle travaille en écho avec la littérature, et qu'elle démontre combien le pastel peut être un outil majeur).
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The Birthday Party
Courtesy of Galerie Sophie Scheidecker - Collection privée, courtesy of Ostrich Arts -
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