Départ à l'aube de Tel Aviv, retour au bercail. D'abord me remettre du voyage (dormir?). Puis commencer à traiter toutes ces photos. Avec toujours ce sentiment de décalage : beaucoup de beaucoup dans la tête, des moments superbes, de la fatigue accumulée, cet effort pour comprendre ce qui ne se donne pas d'emblée, la crainte aussi d'interprétations hasardeuses. Cette fois, l'étonnement de trouver en territoire palestinien autant d'énergie constructrice, l'embarras (l'allergie?) face au religieux, l'émerveillement au musée d'art israélien de Jérusalem (poster dès le retour une balade et des images sur l'autre blog). Et puis contente d'avoir pris le soleil, halée.
Le retour, c'est aussi revenir vers l'amant. Après cette parenthèse, à nouveau être envahie par ce qui m'angoisse, avec quoi je vis pas bien. Ou l'espoir de trouver la bonne distance, celle où je n'attends plus (me souvenir du slogan "l'attente est du ressentiment anticipé").
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