Ce soir la mer, dîner amoureux dans un restaurant de plage, face à l’océan noir battu par la pluie d’hiver. Romantique. L’intensité du désir, la légèreté joyeuse de profiter l’un de l’autre. Bel hôtel, piscine d’eau salée et chaude, luxe et volupté.
Je te regarde, mon bel homme, mon prince hippocampe, sourire doux et grandes oreilles. Ta main sur moi m’ouvre l’esprit et le cœur.
Le cœur est plein de contradictions, aguerri par le désir d’aimer, pourtant inquiet (la peur, véritable contraire de l’amour), brave parfois (dans le cœur siège le courage), couturé et il se souvient de toutes les blessures, alors prêt à en découdre s’il faut (la bagarre débride-t-elle les cicatrices ?). La distance m’assèche le cœur, protection contre mes deux phobies (intimement liées), l’attente et l’ennui. C’est tout un travail de te retrouver, ouvrir à nouveau portes et fenêtres, déplisser les cordes, laisser courir l’émotion au risque d’y trouver plus de chagrin que de gaité. Si difficile, de faire confiance.
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