Suspense : est-ce que la télé va finir par transmettre un peu d'équitation de ces JO? C'est le jour de la dernière chance, finale du saut d'obstacle et mes tentatives précédentes d'en voir quelque chose ont fait chou blanc. Trop injuste, ya quasiment que ça qui m'intéresse - voir le cheval s'envoler, le cavalier foncer (ou hésiter, et alors ça pardonne pas). Qui se souvient de cet extravagant cavalier (australien ?) qui, au début des années 80, sautait lui-même pour entraîner sa monture? C'était drôle.
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| Kit Houghton/FEI |
Regarder évoluer des chevaux sur un terrain, ça ranime le canasson en moi: plaisir. Ya du hennissement qui s'agite dans ma gorge, de la peau qui frémit, du poil qui se hérisse... Galoper, c'est une nature intime. Et je me souviens des poulains qui déboulaient dans le champ à Vaillac, devant la maison : sautaient, se roulaient dans l'herbe, agitaient leur crinière - j'ai compris ce qu'est la jouissance fonctionnelle.
Quelques incursions sur l'écran de télé m'ont confrontée à des hommes-troncs blablatant de doctes commentaires sur des exploits invisibles. Seulement la clameur du public de Wembley quand son champion a envoyé son dernier ace : un peu d'émotion, quand même.
Et quand je pense qu'il y a aussi des tournois de valley-ball de plage, ça fait marrer.
Ouf, j'ai trouvé sur Equidia la retransmission de la finale... C'est tellement incroyable, au ralenti, cette masse puissante qui s'envole, ces gros plans sur les sabots. Mais pourquoi ne repassent-ils presque que les fautes, les barres qui bougent et qui tombent? J'aimerais voir souvent ces animaux sublimes s'élever, légers, au-dessus des obstacles. La commentatrice parlait d'une jument merveilleuse pour son "respect" de l'obstacle, qu'elle se refusait à tutoyer.
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