"Pas trop de sévérité" a demandé Poutine. Trois ans de camp, a demandé le procureur - par clémence alors qu'elles en encouraient sept, mais elles ont des enfants en bas âge... Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 29 ans, et Maria
Alekhina, 24 ans, sont reconnues coupables "de hooliganisme et d'incitation à la
haine religieuse" a décidé la juge, qui avait déjà opinion faite avant le procès. Les Pussy Riot, obscur groupe de punkettes, a gagné en renommée mais c'est cher. Tout ça pour avoir chanté sous cagoules une prière anti-Poutine. Fait pas bon se moquer, en ex-URSS.
La mobilisation internationale, comme d'hab avec les dictatures, n'a pas d'effet immédiat. Au second rabord? On verra. Ces trois femmes sont superbes, visages de la jeunesse, de la révolte, et pas connes. Magnifiques icônes du sort mal fait aux jeunes et à leurs talents. Facile de les aimer. Facile de les haïr, aussi, on dirait. Et embastillées au nom de la religion, encore une fois le pouvoir politique fait le coup.
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